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Information sur les propriétaires de pylônes de téléphonie mobile.

  • Fed Antennes Relais
  • 14 nov. 2021
  • 3 min de lecture

Nous nous faisons l'écho de renseignements recueillis par des collectifs de riverains. Ils apportent un éclairage particulier sur les supports d'antennes relais.


" Voici un compte-rendu de notre rencontre, chez madame P..., avec Monsieur S..., de la société V basée dans le 92 .

En préambule, pour expliquer de quoi il retourne, je précise que j’ai été contacté par Madame P..., propriétaire, entre autre, de la parcelle qui jouxte celle de Monsieur S..., et sur laquelle l’opérateur a jeté son dévolu pour l’implantation d’une antenne relais.

Je précise qu’une petite partie de la parcelle, près de la route, est sur la commune de T , le reste de la parcelle étant sur la commune S.

Au téléphone, Madame P... m’indique qu’elle a été contactée par un opérateur de téléphonie mobile pour un rendez-vous, afin de revoir les conditions pour un poteau sur son terrain, un poteau qui ne lui rapporterait rien à ce jour.

Tout cela me semblant confus et étrange, j’accède bien sûr, à la demande de Madame P..., de l’assister lors du prochain rendez-vous que lui fixera cette personne.


Le rendez-vous est pris pour le mardi 14 septembre 2021 à 14h00.


Monsieur S... se présente comme étant le représentant de la société V.

Il est chargé de contacter les personnes, propriétaires de parcelles, ayant signé une convention avec un opérateur de téléphonie mobile.

Le mystère s’épaississant, aussi bien pour Madame P... que pour moi-même, je lui demande quelle est cette société, et son rapport avec un opérateur .

Il m’explique que la majorité des opérateurs a vendu ses pylônes a des sociétés, les uns après les autres .

Vente de manière partielle, dans un premier temps, puis en totalité jusqu’à ces derniers mois.

Ces sociétés sont donc devenues propriétaires des pylônes, et sont en charge de leur gestion.

On les appelle des « TowerCo » (opérateurs d’infrastructures mobiles passives).

Les opérateurs ont donc récupéré des milliards d’euros pour, entre autres, financer le déploiement de la 5G. S’ils ne sont plus propriétaires des pylônes, ils restent propriétaires et maîtres des antennes .

Au fil du temps et des manœuvres stratégiques et financières, ces sociétés ont fusionné et été rachetées par un consortium .

Ce consortium, un géant dans son domaine, a racheté et rachète encore, les pylônes de différents opérateurs un peu partout en Europe. Son « patrimoine » est constitué de milliers de pylônes, sachant qu’il peut compter, financièrement parlant, sur un autre géant, un fond de pension… américain .

Quatre TowerCo se sont regroupées dernièrement au sein d’une association pour peser encore plus lourd dans les débats.

Il en découle, nous dit encore Monsieur S..., que les opérateurs n’auraient pas vu venir le coup, et feraient l’objet d’une sorte de chantage, car les propriétaires des pylônes, dictent maintenant leurs conditions.

D’où ces démarchages auprès des propriétaires de parcelles, ayant signé des baux avec les opérateurs, démarchage en vue de renégocier les conditions (sous peine pour les opérateurs d’aller poser leurs antennes où ils peuvent).

Nombreuses sont les questions que l’on peut se poser, et qui peuvent pour l’instant, se résumer en une seule : comment exploiter ces informations, afin de déjouer certaines actions, auprès des propriétaires de terrain et/ ou alerter la population, informer les citoyens des tractations qui s’opèrent à leur insu, dans une opacité inquiétante, et avec des sociétés étrangères ?

Cette information me semble utile pour la suite des événements, notamment s’il doit y avoir une consultation relative à la construction d’une antenne relais, ou de plusieurs sur le territoire communal, à tel ou tel endroit, et d’un point de vue plus général, pour débattre sur le sujet, en toute connaissance de cause (ou presque...). "





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